„.. Bergson believed: The comic is that side of a person in which he resembles a thing: it is that aspect of human events which, by a special kind of rigidity, institutes a mechanism pure and simple, an automatism, a lilfeless moment… “ … aber aber aber aber, stimmt das auch …. ?
“ … Mais pourquoi rions-nous de cet arrangement mécanique ? Que l’histoire d’un individu ou celle d’un groupe nous apparaisse, à un moment donné, comme un jeu d’engrenages, de ressorts ou de ficelles, cela est étrange, sans doute, mais d’où vient le caractère spécial de cette étrangeté ? pourquoi est-elle comique ? À cette question, qui s’est déjà posée à nous sous bien des formes, nous ferons toujours la même réponse. Le mécanisme raide que nous surprenons de temps à autre, comme un intrus, dans la vivante continuité des choses humaines, a pour nous un intérêt tout particulier, parce qu’il est comme une distraction de la vie. Si les événements pouvaient être sans cesse attentifs à leur propre cours, il n’y aurait pas de coïncidences, pas de rencontres, pas de séries circulaires ; tout se déroulerait en avant et progresserait toujours. Et si les hommes étaient toujours attentifs à la vie, si nous reprenions constamment contact avec autrui et aussi avec nous-mêmes, jamais rien ne paraîtrait se produire en nous par ressorts ou ficelles. Le comique est ce côté de la personne par lequel elle ressemble à une chose, cet aspect des événements humains qui imite, par sa raideur d’un genre tout particulier, le mécanisme pur et simple, l’automatisme, enfin le mouvement sans la vie. Il exprime donc une imperfection individuelle ou collective qui appelle la correction immédiate. Le rire est cette correction même. Le rire est un certain geste social, qui souligne et réprime une certaine distraction spéciale des hommes et des événements. …“
Bergson: LE RIRE
The comic is that side of a person whichreveals his likeness to a thing, that aspect of human events which, through its peculiar inelasticity, conveys the impression of pure mechanism, of automatism, of movement without life. Consequently it expresses an individual or collective imperfection which calls for an immediate corrective. This corrective is laughter, a social gesture that singles out and represses a special kind of absentmindedness in men and in events.
Consequently, the gradual passing from the dim and vague to the clear and distinct is the method of suggestion par excellence. I fancy it might be found to be at the root of a good many comic suggestions, especially in the coarser forms of the comic, in which the transformation of a person into a thing seems to be taking place before our eyes. But there are other and more subtle methods in use, among poets, for instance, which perhaps unconsciously lead to the same end. By a certain arrangement of rhythm, rhyme and assonance, it is possible to lull the imagination, to rock it to and fro between like and like with a regular see-saw motion, and thus prepare it submissively to accept the vision suggested.